Le livret A va – t – il baisser ou non ? Dans les deux cas, le rendement est vraiment très faible
Le verdict va tomber mercredi 15 juillet 2015. Le rendement, calculé selon le niveau de l’inflation risque de passer des 1% artificiels à 0.75% à 0.5%. En effet, hors tabac et majorée à l’excès, l’inflation n’a pas affiché un tel niveau. Selon des choix politiques, le taux du placement favori des français n’a pas bougé de l’année pour préserver les petits épargnants.
Selon Christian Noyer, actuel Gouverneur de la Banque de France, le dopage du rendement est un artifice qui ne répercute pas l’état de santé des agrégats de la croissance, ni la politique de la Banque Centrale Européenne qui aujourd’hui mène une politique accommodante : les banques nationales sont en mesure de se refinancer à des taux exceptionnellement bas. Le différentiel permettrait selon lui de favoriser la construction de logements sociaux et d’effectuer davantage d’investissements pour doper à nouveau la croissance. Car oui, le financement artificiel des rendements de l’épargne des français est un coût pour les banques, un coût qui devrait en théorie financer l’investissement et la croissance.
Cependant, la décision finale sera prise par Bercy et non par la Banque de France. C’est un choix qui apparaît davantage politique qu’économique, comme l’avait montrée la décision prise par le gouvernement en février dernier, quand le rendement devait déjà être rabaissé à 0,75%, dans le but de préserver le niveau de vie des catégories sociales les moins bien loties.
En moyenne, un livret A est doté de de 1500 euros. Soumis à un rendement de 0,5% comme le voudrait la méthode de calcul, l’épargnant pourra espérer un gain de 5€ par an. Une même somme investie en SCPI rapporterait, selon le rendement moyen relevé sur l’année 2014, 76 euros.
Les SCPI (Sociétés Civiles de Placements Immobilier) ont fonctionné à un rendement moyen compris entre 5 et 6% au cours de l’année 2014. Outre la stabilité du rendement dans le temps, on s’aperçoit, que ce placement vieux de plus d’un demi-siècle, est le reflet d’un marché de l’immobilier tertiaire en pleine forme. Les épargnants participent au financement de la croissance des entreprises qui sont locataires d’un large patrimoine immobilier. L’investisseur perçoit des loyers, au prorata de son investissement, et ce trimestriellement. Contrairement à la location destinée aux particuliers, il n’y a pas de frais à prévoir : une société gestionnaire s’en charge.
A l’heure de la révision d’un placement à fort succès tel que le livret A, qui soit dit en passant n’a jamais affiché un rendement inférieur à 1% depuis sa création en 1818, il est sans doute temps de se pencher sur un placement qui promet un rendement 6 fois plus important. La Centrale des SCPI a un partenariat avec l’ensemble des SCPI du marché : alors prenez rendez-vous avec l’un de ses conseillers.