SCPI de rendement ou comment anticiper la baisse des pensions de retraite
Chaque jour les rapports sont de plus en plus alarmants. Le déficit des régimes des retraites complémentaires se creuse année après année, atteignant pour certains plusieurs milliards d’euros en 2015.
Comment cela s’explique-t-il ? Avec la hausse du chômage et une nouvelle génération, plus nombreuse que la précédente, à savoir la bien connue des « papys boomers », le régime des retraites ne peut se contenter du système fonctionnant exclusivement avec les cotisations. En effet, malgré un nombre considérable de cotisants, les régimes de retraites complémentaires piochent aujourd’hui allègrement dans leurs réserves. Certains prônent la fusion de l’Argic et de l’Arrco mais d’autres estiment que les distinctions propres au statut de cadre seraient abolies.
Du côté du système de retraite universel, les français subissent aujourd’hui un certain nombre de réformes menées par un gouvernement à la recherche de solution pour pallier les déficits et pérenniser un des atouts qui fait la force de la France dite sociale. On peut effectivement évoquer la réforme Touraine, mise au point entre 2012 et 2013, qui a augmenté les cotisations des entreprises et de leurs salariés pour la vieillesse et qui dans le même temps a rallongé la durée de contribution, effective à partir de 2020. Ces deux mesures phares devraient, selon le gouvernement, permettre un « quasi retour à l’équilibre ». Pour autant, les critiques fusent déjà, et les études démontrent que ce ne sera pas suffisant pour constater un retour dans le positif. Si en Irlande et en Grèce les âges minimum de retraites ont été rallongés à respectivement 68 et 67 ans, la France n’a pas encore pris des décisions aussi dures. Dans l’hexagone, pour toucher à taux plein sa retraite, il faut cotiser pendant 42 trimestres en moyenne et travailler jusqu’à 62 ans.
A l’heure où la durée de cotisation ne cesse d’être augmentée et dans un climat d’incertitudes quant à la pleine pension versée par la par le Régime Général de la Sécurité Sociale, passée la vie active, n’est – il pas temps de songer à prendre les bonnes décisions pour faire fructifier son épargne astucieusement ? Il existe un placement, la Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) qui offre un avantage double qu’il convient aujourd’hui de considérer. Premièrement, l’investisseur valorise se constitue un patrimoine mais perçoit également, au prorata de celui-ci, des loyers. Ce sont de grandes entreprises gestionnaires qui ont à leur charge l’acquisition, la valorisation et la gestion d’un patrimoine immobilier qu’elles vont louer à des sociétés dont l’envergure est souvent internationale. L’épargnant, proportionnellement à son investissement perçoit des loyers trimestriels, nets. Car oui, à la grande différence d’un investissement locatif traditionnel, il n’y a rien à retirer du revenu perçu : pas de frais de gestion, d’assurance ni de charges.
Pierre est dans la tranche marginale d’imposition à 30. Il a acquis pour 100 000 euros de SCPI à crédit : pendant 20 ans, en considérant les loyers perçus et la fiscalité, son effort d’épargne sera de 235 euros par mois. L’échéance passée, il détiendra un capital de 100 000 euros qui se sera revalorisé, et des loyers, calculés sur ce même montant : 420 euros par mois, qui eux aussi progressent d’années en années.
En somme, il convient aujourd’hui de considérer des placements d’épargne qui à terme complèteront les revenus issus des pensions de retraite.
La Centrale des SCPI est doté de conseillers hyper spécialisés qui analyseront votre profil, et pourront faire correspondre vos opérations d’investissement en fonction de votre âge de départ à la retraite.