Les SCPI sont-elles sûres ? Pour en finir avec l’envie de se faire peur pour rien
Une question agite la toile : « Les SCPI sont-elles sûres ? ». Il faut prendre cet adjectif au sens de sans danger, sans risque. Or, en matière d’argent, rien n’est jamais sûr. En outre, le fait d’être sûr ou pas sûr est relatif : sûr par rapport à quoi ? sûr dans quelles circonstances ? Pour répondre à ces questions, il est nécessaire d’apporter une contribution constructive à ce débat.
Imaginez qu’une météorite frappe la terre ou que le feu nucléaire soit déclenché. Si ces visions d’apocalypse se concrétisaient, il est fort à parier que personne ne se préoccuperait plus de savoir si ses placements seraient sûrs ou pas sûrs. Certes, le propos est volontairement provocateur mais, face à certaines circonstances de l’existence, la sûreté d’un placement n’est que relative. Revenons néanmoins à une analyse plus précise de la question. Qu’est-ce qu’un placement sûr ? Existe-t-il des placements sûrs ?
Le livret A et les contrats d’assurance-vie ne sont pas totalement sûrs
Un placement sûr est a priori un placement dont son détenteur est certain de récupérer sa mise à n’importe quel moment. Vous pensez immédiatement au livret A. Eh bien ! en vertu d’une clause de sauvegarde, les pouvoirs publics peuvent, en cas de force majeure, décider par décret de limiter le remboursement par quinzaine aux épargnants à 2 % du maximum légal. Concrètement, cela représenterait 459,00 euros (2 % du plafond du livret A fixé actuellement à 22 950 euros). En cas de crise financière extrêmement grave, nul doute que ce décret serait signé. Une ruée massive des épargnants pour récupérer leurs fonds conduirait également à la signature immédiate de ce décret. Le livret A est-il sûr ?
S’agissant des assurances-vie, la loi Sapin 2 publiée au Journal officiel du 10 décembre 2016, et plus particulièrement son article 49, autorise la Haut Comité de Sécurité Financière (HCSF) à imposer à une compagnie d’assurance-vie en cas de crise financière grave à suspendre ou restreindre temporairement la possibilité pour les épargnants de retirer leur épargne, c’est-à-dire d’en demander le remboursement, une avance, ou de réaliser un arbitrage.
Or, l’adverbe temporairement peut-être sujet à caution du point de vue de sa durée effective. Les rentes viagères et les capitaux versés aux héritiers ne sont toutefois pas concernés par ces dispositions. Ce même article prévoit aussi - et ce serait un moindre mal - de limiter la distribution des dividendes. Pour que votre information soit complète, ces dispositions concernent également les contrats d’assurance-vie dits Luxembourg distribués par les filiales de compagnies françaises d’assurance-vie.
Enfin, les contrats d’assurance-vie en euros sont majoritairement investis en obligations d’État alors que la dette de l’État qui constitue la part la plus importante de la dette publique ne cesse d’augmenter (1 751 milliards d’euros au 31 août dernier). Prêter à un créancier de plus en plus endetté est-il sûr ? Les contrats d’assurance-vie en euros sont-ils sûrs ?
Comme vous pouvez le constater, ces produits d’épargne considérés comme sûrs ne le sont peut-être pas autant que ce que l’on pourrait croire. Mais revenons aux SCPI.
Les SCPI proposent un couple risque-rendement attractif
Les sociétés civiles de placement immobilier existent depuis plus de cinquante ans. Ces produits d’épargne immobilière assistée ont vocation à verser à leurs associés porteurs de parts des dividendes trimestriels ou mensuels issus des loyers perçus en provenance des occupants des immeubles achetés par la société de gestion de la SCPI pour le compte de ses associés.
Le principe est donc simple. Les SCPI de rendement investissent en France, en zone euro et en Europe hors zone euro dans de l’immobilier tertiaire. Il s’agit principalement de bureaux, de murs de commerces et de centres commerciaux, de murs d’hôtels et d’immobilier de loisir (campings), de locaux d’activités et d’immobilier consacré à la logistique. Il s’agit aussi d’immobilier en lien avec la santé (EHPAD, établissements de soins, centres de dialyse, cabinets de radiologie et centres médicaux…) et avec la petite enfance et l’éducation (murs de crèches et d’établissements privés d’éducation).
L’idée est de mutualiser au maximum les investissements afin de limiter le risque locatif. Bien évidemment, en cas de catastrophe économique ou d’évènements internationaux majeurs, les SCPI ne seraient pas à l’abri des secousses mais quel placement le serait hormis peut-être l’or et les autres métaux précieux ? Toutefois, ces derniers ne rapportent rien. Ainsi que le précise Véronique Baron, l’une des associés-fondateurs de La Centrale des SCPI, le leader de la distribution de SCPI par Internet en France : « Détenir des parts de SCPI de rendement est parfait pour les épargnants qui souhaitent se constituer un complément de revenus immédiat ou différé indexé sur l’inflation. Il est en outre possible de réaliser cette opération avec quelques milliers d’euros. »
En tout cas, en période dite normale, les SCPI ne présentent pas de risque extravagant contrairement à d’autres types de placements. L’un des rôles de la société de gestion consiste à louer les biens faisant parti du parc de la SCPI qu’elle gère à des sociétés solvables. La détention de parts de SCPI est considérée à propos comme un investissement immobilier et, à ce titre, les parts doivent être conservées pendant au moins huit ans. Il ne s’agit en aucune manière d’un produit spéculatif. Détenir des parts de SCPI revient à détenir des parts d’un portefeuille immobilier mutualisé et géré par des professionnels de la question. Les dividendes perçus sont considérés légitimement comme des revenus immobiliers et imposés comme tels.
Côté rendement, les SCPI ont rapporté en moyenne 4,43 % à leurs associés en 2017, sans compter une éventuelle revalorisation du prix des parts de chaque SCPI fonction des résultats de l’expertise immobilière du parc réalisée chaque année. Nous ne vous cachons pas que vous auriez pu obtenir davantage avec certains produits financiers mais ces derniers étaient-ils plus sûrs que les SCPI ? La réponse est non ! La rémunération demeure en tout état de cause proportionnelle au risque pris.
Mieux vaut faire confiance à des professionnels pour tout achat de parts de SCPI
Vous pouvez désormais vous faire une idée du caractère sûr ou non des SCPI. Si vous êtes convaincu de l’intérêt de ce bouclier patrimonial, il vous reste à franchir le pas et à vous constituer un portefeuille de parts de SCPI. Mieux vaut en effet mixer plusieurs SCPI, au moins trois, afin de mutualiser encore davantage votre investissement immobilier. Afin d’être certain de faire le bon choix, il est préférable de passer par un spécialiste de la question, à savoir un portail SCPI disposant également d’un lieu physique d’accueil des investisseurs.
La Centrale des SCPI répond parfaitement à ces conditions : en composant le 01.44.56.00.23 ou en vous rendant avec ou sans dans la première boutique consacrée à ce placement d’avenir située au 15 rue Saint-Roch dans le premier arrondissement de Paris, vous serez certain de faire le bon choix. Vous serez conseillé gratuitement et sans engagement, mais surtout en toute indépendance.
Vous pouvez, dans l’attente d’un contact avec ces passionnés d’immobilier, vous connecter sur leur site Internet afin de mieux appréhender ce que sont les SCPI à partir de tous les outils mis à votre disposition (fiches SCPI et sociétés de gestion, simulateurs et calculateurs, comparatifs SCPI, analyses et données théoriques, modalités d’achat des SCPI, crédit SCPI…)
Ainsi, rien n’est jamais sûr mais certains produits financiers le sont plus que d’autres. L’important demeure de relativiser sa situation puisque, comme l’écrivait au 5ème siècle avant notre ère le dramaturge grec Euripide dans sa pièce Andromaque : « Il n’est rien de sûr parmi les mortels, mais la vérité règne parmi les dieux. »