Où placer l’argent d’une vente immobilière ?
Une vente immobilière ne se décide pas sur un coup de tête. C’est un processus réfléchi qui engendre des conséquences sur le patrimoine du ou des intéressé(s). Une fois l’argent de l’acheteur transféré par le notaire sur le compte du vendeur, il est fondamental de ne pas perdre de temps et de ne pas conserver trop longtemps son argent sur son compte bancaire. D’où l’intérêt d’anticiper l’actif sur lequel placer l’argent de sa vente immobilière. Voici la meilleure solution.
Pourquoi ne faut-il pas hésiter à se séparer de son immobilier locatif détenu en direct ?
La conservation d’immobilier locatif en direct est un facteur anxiogène et parfois peu rémunérateur. L’actualité nous montre que de plus en plus d’investisseurs immobiliers souhaitent voir leurs cartes redistribuées afin de ne plus être confrontés à des contraintes de gestion.
Le nombre de procédures pour loyers impayés a ainsi tendance à exploser. Sans aller jusqu’à une telle extrémité, la hausse continue des charges de copropriété, des primes d’assurance, des taxes foncières et du coût des travaux pèsent fortement dans la balance de la performance de son investissement immobilier.
Comme l’indique Lionel Benhamou, l’un des associés-fondateurs de La Centrale des SCPI (www.centraledesscpi.com), le premier réseau d’épargne digitale français : « Il faut aussi prendre en considération que les prix de l’immobilier locatif se sont envolés au cours des dernières années et que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. C’est pour cela qu’il vaut mieux prendre ses bénéfices et partir sur de nouvelles bases afin de mieux mutualiser son patrimoine. »
En effet, les études montrent qu’en moyenne, un investisseur immobilier possède trois biens. Cependant, la majorité d’entre eux n’en possèdent qu’un. Aussi, ne détenir qu’un seul appartement ou une seule maison à finalité locative constitue une épée de Damoclès sur la tête de ceux qui espèrent arrondir leurs revenus ou leurs pensions de retraite grâce à leurs loyers.
Il est en effet fondamental de diversifier au maximum son patrimoine immobilier, tant d’un point de vue géographique que typologique. Posséder un bien immobilier qui aurait du mal à trouver un locataire, occasionnerait une double peine à ses possesseurs : aucune rentrée d’argent et des frais importants qu’il faudra couvrir pour ne pas que son appartement ou sa maison ne soit saisi.
Ainsi, tant d’un point de vue financier que psychologique, la détention d’immobilier détenu en direct peut induire des conséquences dommageables sur la solidité de son patrimoine global. Il est donc important de penser à réfléchir à la manière dont on va placer le fruit de sa vente immobilière après s’être dit : « Ouf, enfin débarrassé. »
Quel est le meilleur placement à adopter après avoir procédé à une vente immobilière ?
La première idée qui vient à l’esprit pour placer l’argent issu d’une vente immobilière est de souscrire à un contrat d’assurance-vie en fonds euros. Sachant que ces derniers rapportent - beaucoup - moins que l’immobilier détenu en direct, il ne s’agit pas d’une solution pertinente.
Il existe bien sûr la possibilité d’investir son argent en Bourse mais cela sera à ses risques et périls, surtout si l’on ne dispose pas de solides bases économiques et financières. Il est loisible de placer une partie du fruit de la vente de son appartement ou de sa maison sur des livrets défiscalisés mais le plafond est très rapidement atteint et la performance epsilonesque.
Il est enfin possible de porter son dévolu sur des œuvres d’art, sur des grands crus, sur des métaux précieux…, autant d’actifs réservés à des professionnels avec des risques de reflux importants des valorisations.
Il ne reste finalement qu’une seule option offrant à la fois stabilité et rendement, les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI. Il s’agit certes toujours d’immobilier, mais d’immobilier mutualisé, géré par des sociétés spécialisées servant un rendement autour de 6 % pour les meilleures SCPI.
Contrairement à un appartement ou à une maison détenu en direct, les SCPI permettent à la fois d’investir en France, en zone euro et dans le reste du continent européen. Elles sont essentiellement investies à la fois en bureaux, en murs commerciaux, en immobilier logistique (entrepôts et locaux d’activités) mais aussi en immobilier de la santé et de l’éducation.
Comme le remarque Théo Darroman, consultant senior au sein de La Centrale des SCPI : « L’immobilier de rendement est la meilleure solution pour profiter de rentes régulières afin d’augmenter son pouvoir d’achat. Avec l’achat de SCPI de rendement, percevoir des dividendes chaque mois ou chaque trimestre est à la portée de tout un chacun. C’est simple et c’est pour cela que plus d’un million de Français en possèdent et comptent bien les garder au moins huit ans. »
Souscrire à des parts de SCPI permet de réduire son exposition fiscale puisque, par exemple, les dividendes versés par les SCPI européennes ne sont pas assujettis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %. Sur huit ans, le delta est donc considérable. Bien évidemment, cela serait inconcevable avec de l’immobilier détenu en direct.
La liste des avantages à placer l’argent d’une vente immobilière en parts de SCPI de rendement est très longue. Il convient cependant de bien mixer ses SCPI et d’effectuer tous les calculs permettant de se construire un portefeuille SCPI résilient de haute tenue.
C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à prendre attache avec des spécialistes des SCPI, tels ceux de La Centrale des SCPI (01.44.56.00.23). Il faut d’autant plus le faire que le prix des parts des SCPI est identique quel que soit le canal de distribution et que les clients bénéficient en sus de services adaptés et de conseils personnalisés.
Investir en direct en immobilier n’est plus tendance. Ce constat le sera encore moins d’ici quelques années au regard des nouvelles lois qui s’annoncent, notamment en matière de transition énergétique. Aussi, mieux vaut prendre les devants et ne pas se retrouver mis devant le fait accompli.