Acheter sa résidence principale ou investir dans l’immobilier (SCPI)?
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier ont fonctionné à un rendement à 5,08% en moyenne en 2014, et le bilan du premier trimestre 2015 est tout aussi favorable. C’est un placement d’épargne sécurisé qui permet de se constituer un capital sur le long terme. Aujourd’hui, face aux incertitudes, l’immobilier apparaît comme étant une des valeurs refuges. Lorsque l’on évoque son rendement, un certain nombre de précisions sont à mettre en évidence. En effet, des 5%, il ne faut retirer ni frais de gestion, ni frais d’assurance ni charges. C’est en somme du « triple net » !
Les jeunes actifs ont tout intérêt à s’intéresser à ce type de placement. D’une part car il n’est pas contraignant au niveau du temps et d’autre part car il constitue une alternative efficace à l’acquisition de sa résidence principale : aujourd’hui être à tout prix propriétaire n’est plus une fin en soi. Les prix sont très élevés, et la mobilité professionnelle ne rend plus un tel investissement aussi intéressant qu’il y a 10 ans. Mieux vaut donc être plus longtemps locataire, sans exclure une création de patrimoine en parallèle : un investissement en SCPI est une bonne opportunité. D’ailleurs, cette décision permet, à terme, de devenir propriétaire de sa résidence principale ; les revenus issus des loyers de la société civile de placement immobilier permettent de diminuer son taux d’endettement et facilitent le remboursement d’un prêt contracté.
Difficile de se projeter si loin lorsque l’on est jeune actif, mais la préparation de la retraite doit être envisagée très tôt. En effet, les garanties des pensions ne sont finalement pas fameuses et l’allongement des durées de cotisations sont sans cesse révisées. Etant jeune actif, l’épargne possédée n’est généralement pas suffisante pour investir dans un bien immobilier, un studio ou un petit appartement destiné à la location de particulier. En SCPI, rien de tel puisque le ticket d’entrée est modulable à sa convenance et à sa capacité d’endettement si l’on envisage de lever des fonds pour investir. D’ailleurs, même s’il s’agit dans les deux cas d’un investissement en immobilier, la gestion et les frais annexes relatifs à la location classique ne sont pas à la charge de l’investisseur dans le cas des SCPI. Effectivement, ce sont des sociétés de gestion qui ont pour objet l’acquisition, la gestion et la valorisation d’un large parc immobilier, qui lui, est loué à des grosses entreprises.
Ainsi, appréhender suffisamment tôt le placement en Société Civile de Placement Immobilier, c’est être conscient qu’aujourd’hui il est en effet nécessaire de se constituer un patrimoine. Pour autant, l’achat de sa résidence principale ne doit pas être une priorité dès l’entrée dans la vie active. Parfois mieux vaut attendre de passer la quarantaine, s’établir tant personnellement que professionnellement. Les prix du marché sont trop élevés pour se permettre de déménager ponctuellement et palier les frais de notaire et risquer que son bien se soit dévalorisé. En connaissance de cause, la SCPI permet la constitution d’un patrimoine et apparaît comme étant un investissement stable, de long terme qui devrait connaître de très belles perspectives.
Les conseillers de la Centrale des SCPI l’ont bien compris : la première boutique située au 15 rue Saint Roch est ouverte tout l’été pour accueillir les investisseurs avertis ou non et les aider à mettre en place leurs opération d’investissement.